Concert 2016 – Never the Twain


Le mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2016 j’ai pu assister au concert “And never the twain” donné au Musée Guimet.

Synopsis

Cette poésie célèbre de Kipling est d’abord connue pour sa première phrase qui exprime le désaccord et l’incapacité à trouver une base commune entre les différentes cultures et identités dans le monde. En réalité la poésie nous parle de l’opposé. Les peuples sont égaux en droit, chacun dans sa propre culture, son être propre, et son droit de naissance. Il s’agit de réconcilier le monde. C’est bien le sujet de ce projet que nous avons nommé “And Never the Twain”.
Rassembler des artistes de disciplines et de cultures musicales différentes sur un pied d’égalité et créer ainsi un mixte unique de rythme, style et beauté.

Ici, sept artistes, venus des quatre coins du monde, se trouvent face à face, dans le respect mutuel et la joie d’échanger, de communiquer leur savoir-faire et leur passion commune: la musique japonaise pour les taikos (tambours) et les flûtes en bambou (shakuhachi et shinobué).
Les musiciens improvisent et s’imbriquent dans les pièces apportées par chacun, se provoquant et poussant plus loin leurs propres frontières. La musique devient alors un mixte de leurs propres styles et racines, se transformant en un mélange énergique de percussion et de rythmes teintés jazz-fusion.
Le concert dure approximativement 1h15 (sans pause) plus un bis. Mais le caractère improvisé du concert peut en faire varier la longueur!

Les artistes

Point de vue

D’un point de vue personnel à cette époque ma connaissance du monde du Taiko était encore embryonnaire. Je ne voyais un concert de Taiko que par le spectre de la structure où je joue ou encore les concerts de Kodo et autres groupes internationaux. Avec ce concert j’ai eu en quelques sortes une sorte de révélations. Le tambour japonais est avant tout un vecteur de partage et d’échange dans des univers qui sont plus ou moins propre à chaque artiste. Lors du concert chaque artiste a eu l’occasion de présenter une partie de son univers tout en étant capable de se réunir avec les autres pour partager ensemble leur passion.

C’est aussi à partir de cette époque que l’idée de construire un site web sur le Taiko a commencé à germer  et c’est aussi à cause de cet événement que j’ai voulu découvrir encore plus ce monde.

Le seul regret que j’ai de cet événement c’est de ne pas pouvoir avoir accès à un CD de l’événement ou une prise de vue. Mais on ne sait jamais il s’agit d’un concept qui pourrait bien se reproduire.

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